Page 6 - Dossier de presse - Coop Live Festival
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DOSSIER DE PRESSE édition 2025
13, 14 & 15 Juin à la Cave à Puilacher
PHOTOGRAPHES
ARNO BRIGNON
À cette période, le désir de confronter son
regard avec celui d’autres photographes
l’anime. L’envie de se rassembler autour
d’idées fortes et de partager des thématiques
communes, comme la vie dans les quartiers ou
la liberté de circuler, l’amène à créer en 2007,
avec trois autres photographes, le collectif
« Du Grain à Moudre ».
La rencontre avec Klavdij Sluban en 2008 va
lui permettre de penser et mûrir son
écriture photographique.
Autodidacte, Arno décide en 2009 de
suivre une année de spécialisation à l’ETPA
de Toulouse, ville où il vit et travaille. Il en sort
lauréat du Grand Prix 2010. L’achèvement
de sa formation est contemporaine d’une
importante activité de reportage à caractère
social, dont les images ont été exposées dans
plusieurs régions de France, en Belgique
Né en 1976, Arno Brignon, se consacre et à la faveur de plusieurs festivals.
à la photographie depuis 2003. Le diplôme
d’Etat d’éducateur spécialisé qu’il obtient Sa dernière série « Bagdad 31100 Toulouse »
à Toulouse cette même année et son travail consacrée au quartier du Mirail lui vaut
dans le quartier de la Faourette ne sont pas d’être lauréat de la 40ème Bourse du Talent.
sans influence sur sa pratique photographique.
Conforté par ce prix, Arno Brignon a fait
Dès ses premiers travaux, il s’oriente vers le choix de vivre entièrement pour la
la photographie sociale « classique », qui photographie. Une activité qu’il développe
représente pour lui une esthétique, mais dans l’animation d’ateliers photographiques,
la réalisation de reportages pour la presse,
aussi un moyen de partager des convictions des activités « en résidence » et
et d’exprimer l’impuissance qu’il ressent dans l’autoproduction de projets personnels.
son travail au quotidien.
Ses premiers reportages se penchent sur la
vie des quartiers du Mirail. Il traite alors des
questions de l’égalité des femmes ou encore
de l’interculturalité.
L’idée de rencontrer l’autre est essentielle
dans sa démarche et sa pratique
photographique un moyen de prolonger
sa curiosité pour d’autres univers culturels,
d’autres fonctionnements psychiques.
En 2006, la visite d’une exposition de
Mickaël Ackerman agit sur lui comme
un déclencheur… Son écriture change
et devient plus personnelle ; il quitte le
photojournalisme classique pour une
approche plus poétique de son univers. Ses
photographies sont sélectionnées, la même
année, pour la Bourse à la création des
Transphotographiques de Lille.
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