Page 14 - Dossier de presse - IGP Sud de France
P. 14

NOS 16 DÉNOMINATIONS DE TERRITOIRE DU LANGUEDOC                 DOSSIER DE PRESSE






            Haute Vallée de l’Orb


            Pays de vin et d’eau.
            Le mont de l’Espinouse et le massif du Caroux dominent du haut de leurs 1000 m, cette longue
            vallée qui serpente au sud jusqu’à Roquebrun, le village des orangers et du mimosa.
            D’est en ouest, on passe ici d’un climat méditerranéen à des influences océaniques.
            Cette diversité associée à la rencontre d’ensembles géologiques différents favorise
            la coexistence d’un nombre exceptionnel de variétés végétales. Le fleuve Orb y
            forme comme une immense virgule qui épouse le piémont, d’Avène à Saint
            Martin  de  l’Arçon.  Les  environs  d’Olargues  accueillent  les  plus  grandes
            cerisaies  d’Europe,  situées  sous  l’étage  du  châtaignier,  cet  arbre  à  pain
            omniprésent. En été, les monts du Caroux et de l’Espinouse procurent
            fraîcheur et balades forestières insolites ; cueillettes des champignons,
            framboises ou myrtilles seront un bon prétexte pour une randonnée
            et l’apparition soudaine d’un groupe de mouflons ou de sangliers
            offrira un souvenir impérissable. Les vignerons de la Haute Vallée de
            l’Orb ont su développer la production de vins de grande expression
            aromatique, qu’ils déclinent en rouges, rosés et blancs, en peu de
            volume, ce qui rend leur attrait encore plus délicat. Commercialisés
            essentiellement en vente directe, ils occupent une place privilégiée
            dans le développement économique et oenotouristique de ce pays
            de légendes, au pied de la Femme Allongée, surnom donné au
            Caroux.




                     4 000 hl                      2 caves coopératives                11 caves particulières





            Vallée du Paradis


            Son vignoble s’étend sur 12 communes, séparé de la Méditerranée et des étangs de Leucate et
            Sigean par une chaîne de collines calcaires, en plein coeur du massif des Corbières. Elle fut
            très tôt occupée par les hommes. Quelques commerçants grecs s’y aventurèrent mais ce
            sont les Romains qui furent les premiers à s’y intéresser. Non pour y planter de la vigne,
            qui prospérait dans la plaine narbonnaise, mais pour exploiter ses richesses minières
            en fer. Plus tard, le fleuve côtier qui la traverse, la Berre, donna son nom à une
            bataille entre Francs et Ommeyades qui signa le déclin de la présence arabe
            en Septimanie. Beaucoup de légendes et d’histoires expliqueraient son nom,
            en particulier on raconte qu’une épidémie qui décimait le cheptel de la
            plaine épargna miraculeusement cette vallée qui devint ainsi la Vallée
            du Paradis. Un paradis qui resta totalement enclavé jusqu’à l’ouverture
            d’une route digne de ce nom, le reliant à la côte. Grâce à cette liaison,
            à la fin du XIXe siècle, l’agriculture va considérablement évoluer et la
            vigne deviendra la culture principale. La Vallée du Paradis n’en reste
            pas moins un territoire particulièrement protégé avec des paysages
            et des possibilités de randonnées qui attirent les amateurs de
            tourisme  vert.  L’œnotourisme  lui  aussi  connaît  un  succès  certain,
            et nombreux sont les vignerons qui, en accueillant les amateurs du
            “vin des anges” contribuent ainsi à sa notoriété.






                     9 000 hl                      3 caves coopératives                12 caves particulières
      14
   9   10   11   12   13   14   15   16   17   18   19